PAYSAGES ALENTOUR
Centre Pompidou, Paris
Du 11 au 27 septembre 2020
Dans le cadre du festival des littératures vivantes EXTRA!
Avec Julieta Hanono, Hoël Duret, Juliette Mézenc et Stéphane Gantelet, Josèfa Ntjam, Man Ray, Thu-Van Tran, Flavien Berger et Robin Lachenal.
Commissariat d’exposition
Jean-Max Colard et Lena Peyrard
︎︎︎ Site internet
Telle la mangrove chère au poète Édouard Glissant, où s’entremêlent les eaux et la terre, l’exposition « Paysages Alentour » dévoile un archipel d’oeuvres où la littérature, et en particulier la poésie, rencontre l’écriture visuelle. Océan rouge, étoile de mer, brise-lames, fiction climatique, odyssée afroféministe et cosmologie de femmes-étoiles... : sensible au spectacle de la nature, l’exposition s’intéresse notamment au genre très actif du vidéo-poème avec un choix restreint d’œuvres qui marquent cette confluence entre la littérature et les médias de l’image. Au fil des salles, cette promenade autour de l’île de Crash Park donne à voir un paysage vidéo-poétique largement suscité par la création littéraire. L’occasion de rappeler l’ancienneté des rencontres entre cinéma et poésie, perpétué aujourd’hui dans de nouvelles hybridations du texte, de l’écran et du son mais aussi de souligner la porosité entre poésie et chanson, entre vidéo-clip et vidéo-poème, entre jeu-vidéo et littérature.
En suivant la constellation de poétesses sud-américaines tracée au sol par l’artiste et anthropologue Julieta Hanono, l’exposition rassemble plusieurs formes de vidéo-poêmes contemporains : comme cette « climate-fiction » de l’artiste Hoël Duret écrite et réalisée cette année en Nouvelle-Zélande, mais aussi le film afro-futuriste, tout a la fois plastique et littéraire, de Josefa Ntjam (Mélas de Saturne, 2020). L’écrivaine Juliette Mézenc et l’artiste Stéphane Gantelet se sont associés pour produire un étrange objet littéraire, Le Journal du brise-lames, fiction insulaire qui donne lieu a un livre et un jeu vidéo, ainsi qu’a une série de vidéo-poèmes. Le paysage proposé par cette promenade autour de l’île se poursuit avec un film-poème réalisé par l’artiste Thu-Van Tran au sud du Vietnam, et qui est lui-même basé sur un jeu de mots et même de lettres, ou comment passer de « Récolte » a « Révolte ». S’ajoute a cet ensemble le film surréaliste de Man Ray, L’Étoile de mer (1928), adapté d’un poême de Robert Desnos, pour finir par le très beau clip réalisé par Robin Lachenal pour le musicien Flavien Berger, Océan Rouge (2014), qui marque la proximité entre poésie et chanson, entre vidéo-clip et vidéo-poème.
Centre Pompidou, Paris
Du 11 au 27 septembre 2020
Dans le cadre du festival des littératures vivantes EXTRA!
Avec Julieta Hanono, Hoël Duret, Juliette Mézenc et Stéphane Gantelet, Josèfa Ntjam, Man Ray, Thu-Van Tran, Flavien Berger et Robin Lachenal.
Commissariat d’exposition
Jean-Max Colard et Lena Peyrard
︎︎︎ Site internet
Telle la mangrove chère au poète Édouard Glissant, où s’entremêlent les eaux et la terre, l’exposition « Paysages Alentour » dévoile un archipel d’oeuvres où la littérature, et en particulier la poésie, rencontre l’écriture visuelle. Océan rouge, étoile de mer, brise-lames, fiction climatique, odyssée afroféministe et cosmologie de femmes-étoiles... : sensible au spectacle de la nature, l’exposition s’intéresse notamment au genre très actif du vidéo-poème avec un choix restreint d’œuvres qui marquent cette confluence entre la littérature et les médias de l’image. Au fil des salles, cette promenade autour de l’île de Crash Park donne à voir un paysage vidéo-poétique largement suscité par la création littéraire. L’occasion de rappeler l’ancienneté des rencontres entre cinéma et poésie, perpétué aujourd’hui dans de nouvelles hybridations du texte, de l’écran et du son mais aussi de souligner la porosité entre poésie et chanson, entre vidéo-clip et vidéo-poème, entre jeu-vidéo et littérature.
En suivant la constellation de poétesses sud-américaines tracée au sol par l’artiste et anthropologue Julieta Hanono, l’exposition rassemble plusieurs formes de vidéo-poêmes contemporains : comme cette « climate-fiction » de l’artiste Hoël Duret écrite et réalisée cette année en Nouvelle-Zélande, mais aussi le film afro-futuriste, tout a la fois plastique et littéraire, de Josefa Ntjam (Mélas de Saturne, 2020). L’écrivaine Juliette Mézenc et l’artiste Stéphane Gantelet se sont associés pour produire un étrange objet littéraire, Le Journal du brise-lames, fiction insulaire qui donne lieu a un livre et un jeu vidéo, ainsi qu’a une série de vidéo-poèmes. Le paysage proposé par cette promenade autour de l’île se poursuit avec un film-poème réalisé par l’artiste Thu-Van Tran au sud du Vietnam, et qui est lui-même basé sur un jeu de mots et même de lettres, ou comment passer de « Récolte » a « Révolte ». S’ajoute a cet ensemble le film surréaliste de Man Ray, L’Étoile de mer (1928), adapté d’un poême de Robert Desnos, pour finir par le très beau clip réalisé par Robin Lachenal pour le musicien Flavien Berger, Océan Rouge (2014), qui marque la proximité entre poésie et chanson, entre vidéo-clip et vidéo-poème.
Jean-Max Colard & Lena Peyrard